1. |
Les craintes orphelines
03:13
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Mes yeux sont immobiles
Atones & inanimés
L’approche est malhabile
Peine à porter mon corps sacrifié
La douleur incolore
Métaphore en quatuor assourdi
Ambition évanouie
La clé à double tour laissée dans le cofre-fort
Une pièce au creux des mains
Sur un numéro, j’ai silencieusement capitulé
De marcher droit dans cet étroit chemin
Risquer, bâillonné un quatrain de sérénité
Ma fortune est condamnée
La passe d’un héritage esseulé
Le brouillard des fiançailles cristallines
Apprivoiser les craintes orphelines
Les paroles asphyxiées au fond d’une boite noire
Mes mains sont jointes, écarlates, enrubannées
Une pièce au creux des mains
Sur un numéro, j’ai silencieusement capitulé
De marcher droit dans cet étroit chemin
Risquer, bâillonné un quatrain de sérénité
Amant et attaché, genoux au plancher
Aboutir l’épilogue, finir par trancher
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2. |
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On était au parc
T’avais apporté des bières nice
Il faisait vraiment beau
Jusqu’à temps que je j’installe le malaise
J’avoue, c’est dur de regarder en avant
Quand l’atmosphère devient vraiment pesante
Fixer le vide fait juste assermenter
L’inconscience du silence
On s’est dispersé
On a compté les aubes
Attiser le brasier
Pour réchauffer nos cœurs froids comme la tôle
Apprivoiser l’imprévisible (éclipser les soupirs)
Un chassé-croisé Invisible (et enfin s’assoupir)
À l’abri de la tempête
Réfugiés de l’apparaitre
La cadence à deux, la balance des veux
Se réjouit de l’accalmie affermie
Nos cœurs qui se recoupent
On a achevé la déroute
Appréhender le point de fuite
Au lieu de fuir l’appréhension fortuite
Apprivoiser l’imprévisible (éclipser les soupirs)
Un chassé-croisé Invisible (et enfin s’assoupir)
Apprivoiser l’équilibre (éclipser les soupirs)
Un chassé-croisé bien tangible (et enfin s’assoupir)
Les Turbulences assoupies
L’itinéraire insoumis
Tu n'existes que dans l'abstrait
De vive voix, tu nais
Met de côté les attentes
Afin de faire taire la distance
Apprivoiser l’imprévisible (éclipser les soupirs)
Un chassé-croisé Invisible (et enfin s’assoupir)
Apprivoiser l’équilibre (éclipser les soupirs)
Un chassé-croisé bien tangible (et enfin s’assoupir)
Les affres léthargiques
Un réconfort chorégraphique
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3. |
Les heures abandonnées
02:45
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Un jeu de guess who
Ou chaque panneau est parano
Un piano ou les touches tombent comme des dominos
Ça fait tourner la roue,
Quand une par une, les plaques dérapent et les visages s’effacent
Qui a truqué le jeu, doublé la mise, attiser le feu
Le claquement des échecs retentissant, assourdi sans ralentissement
Les heures abandonnées se réfugient, dans la chair
Dans une lucidité ou rien n’est clair
Reconnaitre comment rompre les échos qui résonnent
Affranchir la boucle, du cycle asynchrone
Regards fictifs, illusion de séparation
Un plongeon immémorial, perché au bout du tremplin
Rectifier l’altitude pour mieux toucher le fond
Se noyer autour du voile, éponger le trop-plein
Les heures abandonnées se réfugient, dans la chair
Dans une lucidité ou rien n’est clair
Reconnaitre comment rompre les échos qui résonnent
Affranchir la boucle, du cycle asynchrone
Forger le courage
Décliner le mirage
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4. |
Cabotinage
04:20
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On s'est refusé
Le coeur à demi fragmenté
Sous le couvert de l'inquiétude
L'euphorie perdue, asphyxiée dans l'altitude,
Se crever les yeux
Ébaucher les adieux
Pour mieux te déhancher
Et enfin te saboter
Un battement à deux
En coulisse, bruler les voeux
Pour mieux débalancer
Et enfin te déserter
Les alliances en exode
Le dos tourné, on passe au prochain épisode
Cabotinage
Démanteler la cage
Les larmes dans l'engrenage,
La scène est vide, dépouillée
Un dessein à l'aveugle dévoilé
La scène est vide, désamorcée
Ton chant du cygne, reposée
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